elle trouve écho dans les recherches en neuroéconomie et psychologie comportementale. Oui, votre cerveau peut être votre pire ennemi quand vous investissez. Voici pourquoi, en quelques points clairs et illustratifs :
🧠 1. Biais cognitifs : des pièges invisibles
Votre cerveau aime les raccourcis, surtout face à l’incertitude. Résultat ?
Biais de confirmation : vous ne voyez que les infos qui valident ce que vous croyez déjà.
Biais de récence : vous donnez trop d’importance aux événements récents (ex. : une chute de marché vous fait paniquer).
Excès de confiance : vous pensez battre le marché... alors que 90 % des traders ne le font pas.
💔 2. L’émotion, cette ennemie silencieuse
Investir, c’est avant tout gérer ses émotions, pas juste ses chiffres :
La peur vous pousse à vendre trop tôt (fuite des marchés baissiers).
La cupidité vous incite à acheter au plus haut (FOMO : Fear of Missing Out).
Le regret vous fait hésiter à prendre une décision, ou à rester paralysé après une perte.
📉 3. L’aversion à la perte : plus fort que le gain
Les études montrent que perdre 100 € vous fait deux fois plus mal que gagner 100 € ne vous fait plaisir.
→ Ce biais peut vous empêcher de prendre des risques raisonnés et nécessaires à long terme.
🔄 4. Le cerveau aime le court terme
Le système dopaminergique vous pousse à chercher des récompenses immédiates, alors que l’investissement demande... de la patience.
✅ Comment contourner ces pièges ?
Suivre une stratégie claire : avec un horizon défini et des règles (automatisées si possible).
Diversifier : cela réduit l’impact émotionnel des pertes isolées.
Revue régulière et froide de son portefeuille : évitez de consulter vos investissements chaque jour.
Lire, se former, comprendre ses biais : car un investisseur averti en vaut deux.
Conclusion : Oui, votre cerveau peut saboter vos finances – mais vous pouvez le reprogrammer avec des outils, des méthodes, et de la discipline. Investir, c’est avant tout se connaître soi-même.
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