Ticker

6/recent/ticker-posts

Header Ads Widget

Responsive Advertisement

Les formations universitaires en tourisme bénéficient d'une reconnaissance croissante pour leur combinaison de qualité académique et de liens étroits avec le monde professionnel. Cependant, malgré leurs atouts, elles souffrent d'un manque de visibilité par rapport aux écoles privées en pleine expansion. Les étudiants de l'Esthua, la faculté de tourisme, culture et hospitalité de l'université d'Angers, sont engagés dans diverses activités organisées par leur bureau des élèves (BDE). Parmi celles-ci, des événements ludiques comme des jeux de rôle type Cluedo géant permettent de renforcer les liens entre étudiants tout en développant des compétences de gestion d'événements, un aspect crucial pour ceux se destinant à des carrières dans l'accueil ou l'événementiel. Cette intégration de la professionnalisation des étudiants est une caractéristique essentielle de l'Esthua. Le directeur de la faculté, Jean-René Morice, souligne la création de nouveaux parcours de formation en collaboration avec des acteurs clés de l'industrie, comme le management de parc à thèmes en partenariat avec le Syndicat national des espaces de loisirs. Cette approche vise à préparer les étudiants à une variété de métiers dans le secteur du tourisme, offrant ainsi une diversité de perspectives professionnelles. Cette orientation professionnalisante attire des étudiants comme Aymeric Cerveaux, qui apprécie la possibilité de suivre un cursus complet jusqu'au niveau du master au sein de la même institution, offrant ainsi une continuité et une flexibilité dans son parcours professionnel futur. Malgré ces avantages, les formations universitaires en tourisme doivent faire face à la concurrence des écoles privées, ce qui souligne la nécessité d'une meilleure visibilité pour ces programmes et de mettre en avant leurs atouts distinctifs.

 



Les professeurs de technologie expriment leur sentiment de mépris et d'indignation suite à l'annonce, en janvier, du ministère de l'Éducation nationale, concernant la suppression de leur matière pour les élèves de 6e. Concrètement, le bloc "sciences" comprenant la physique-chimie, les sciences de la vie et de la terre (SVT) et la technologie sera réorganisé. Désormais, la technologie ne sera enseignée qu'à partir de la 5e, afin de permettre aux élèves de 6e de recevoir des cours de soutien en mathématiques et en français. Cette décision est qualifiée d'injuste et brutale par plusieurs professeurs de technologie.

Florian Raffin, enseignant de technologie dans un collège de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), exprime son choc face à cette décision inattendue. Il souligne le sentiment que leur matière est jugée comme non essentielle, voire secondaire. Bien qu'il reconnaisse l'importance de renforcer les enseignements en français et en mathématiques, il estime que la solution adoptée est incohérente. Selon lui, les professeurs de technologie ne sont pas responsables du niveau des élèves en 6e, et il aurait été préférable d'investir davantage dans l'éducation primaire.

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires